
Ce document préparé par l’AMF pour le 90e congrès des maires de France présente, en six axes, les objectifs d’«une quasi-révolution culturelle» : la promotion de la «sobriété énergétique» et la lutte contre les changements climatiques, la maîtrise de l’urbanisme et la diversification des transports, la préservation des ressources naturelles, la protection de la biodiversité, de la santé et la conduite de politiques municipales responsables sur le plan de l’écologie.
Les éclairages de Noël, l’allongement des pistes cyclables, l’isolation thermique des bâtiments anciens déjà baptisés «épaves écologiques», la création de «vergers conservatoires» pour protéger les espèces… Les efforts semblent pouvoir se multiplier à l’infini et concernent une multitude de compétences différentes. Sans compter des engagements prioritaires comme la construction à l’horizon 2010 de bâtiments ne consommant pas plus de 50 kWh par mètre carré par an ou ne plus utiliser de fuel pour chauffer les bâtiments en 2015. Il appartiendra donc à chaque municipalité d’établir son chiffrage.
Sans oublier qu’«une commune n’a pas les mêmes critères de rentabilité qu’une entreprise et peut donc mener des actions au profit de la collectivité qui ne s’équilibrent pas financièrement», reconnaît-on aussi à l’AMF. Mais il faudra quand même les payer et s’engager devant ses électeurs. Car les maires, signataires de la charte, devront présenter leur plan d’action écologique, assorti d’un bilan carbone pour tous les bâtiments communaux, en début… et en fin de mandat.
Mais les maires veulent surtout savoir dans quelle mesure ils peuvent compter sur des impôts locaux écologiques, et quelles dépenses peuvent être réparties entre tous les citoyens et donc revenir à l’État.
Mais les maires veulent surtout savoir dans quelle mesure ils peuvent compter sur des impôts locaux écologiques, et quelles dépenses peuvent être réparties entre tous les citoyens et donc revenir à l’État.
Ce sont d’ailleurs trois communes de l’est de la France qui recevront les premières le certificat European Energy Award, ce label européen destiné à motiver les collectivités engagées dans une politique exemplaire de gestion de l’énergie. Elles rejoindront un club qui compte environ 200 villes en Europe.
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