sâmbătă, 15 decembrie 2007

Conférence de Bali/ Deux ans de sursis !


Une nuit blanche, six jours de négociations tendues, des rebondissements mélodramatiques. C'est dans la douleur que la conférence de Bali a accouché d'un accord sur le climat, ce samedi. Accord qui suscite à Washington « de fortes préoccupations » a déclaré la Maison Blanche, notamment sur les réductions de gaz à effet de serre. Le texte prévoit un cycle de négociations de deux ans, pour aboutir à un traité qui prendra la relève du protocole de Kyoto. L'Europe et les Etats-Unis se sont opposés juqu'à la dernière minute sur l'objectif de réduire les émissions de CO2 de 25 à 40% dans les pays riches, d'ici 2020. Finalement Washington a accepté le principe d'une réduction indispensable des gaz à effet de serre alors que l'Europe a renoncé à une fourchette contraignante.

La conférence de Bali, qui s’est terminée par un échec vendredi soir, a réussi à transformer, dans la nuit, ces deux semaines de négociations en un engagement pour aboutir à un accord international dans les deux ans.
Un début de feuille de route, qui n’a pas permis d’aboutir à un accord commun sur des objectifs chiffrés, et qui renvoie tout le monde à la prochaine réunion à Potsdam, en Allemagne, en 2008, afin que tout soit finaliser pour la prochaine conférence au Danemark, à Copenhague en 2009.
Malgré les messages alarmants des scientifiques et malgré les divergences d’approche de pays comme les Etats-Unis, le Canada, le Japon ou la Russie, la conférence de Bali a révélé la volonté d’agir des 150 pays membres du G77. En particulier, des Etats comme la Chine, l’Inde, le Brésil et l’Afrique du Sud, qui ont obtenu des pays industrialisés, un engagement de transfert de technologie et de financement, pour faire face au réchauffement climatique qui pendant ce temps, progresse.

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